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Etablissement Secondaire de Morges-Beausobre

Beausobre-B1

Beausobre-B2

Beausobre-B2

Beausobre-vue depuis B2

Beausobre-vue depuis B2

Beausobre-terrain de foot

Message de la Directrice

“C'est dans le vide de la pensée que s'inscrit le mal” Hannah Arendt.

Notre établissement se situe dans un magnifique parc au riche feuillage, visité par plusieurs espèces d'oiseaux et d'insectes. Nos élèves ont la chance de bénéficier ainsi d'une vue reposante sur cette végétation, voire sur le lac depuis les étages supérieurs.

Les enseignant-e-s qui les entourent sont des professionnel-le-s qui visent une formation de qualité et veillent patiemment à amener tous les élèves vers la réussite.

Lorsque nos élèves quittent notre établissement secondaire de Morges-Beausobre, ils y auront passé 3-4 ans. Ils partent alors pour une autre destination, un peu comme ces compagnons du Moyen Age, à la recherche d'autres horizons. Leur seul bagage – mais quel bagage soulignons-le – accumulé pendant neuf longues années de scolarité obligatoire – comporte plusieurs kilos d'instruction et d'éducation. Grâce à l'engagement des enseignantes et enseignants, ils partent pour ce long voyage dans la vie munis également de connaissances et de méthodes de travail.

Dans cette période charnière qu'est l'adolescence, ils ont eu l'occasion d'exercer leurs aptitudes physiques et ont réussi à former leur jugement et leur personnalité - parfois en contestant tout, et l'école et les parents et la société. Dans notre société de loisirs faciles, du moindre effort, de « tout tout de suite », de l'impatience et de l'égoïsme, il est difficile de savoir qui l'on est et où l'on va, surtout entre 11 et 15 ans. Aidons-les à croire en leurs capacités et à persévérer. Ils ne le regretteront point.

En se connaissant mieux, ils pourront connaître le monde qui les entoure, y trouver leur place et forger leur avenir.

En se connaissant mieux, ils pourront connaître le monde qui les entoure et y trouver leur place. La place de leur avenir.

Depuis le début de ce texte, des mots en italique surgissent ci et là. Ils soulignent la richesse acquise. Cette richesse est celle qui est donnée comme but de notre travail par l'article 3 de la Loi scolaire.

Il me tient à cœur d'en parler, pour souligner que l'école n'est pas en porte-à-faux face aux besoins du monde professionnel et pour contrer les affirmations parfois faciles de certains milieux. En effet, il ne se passe pas une semaine sans que des mots (m-o-t-s) sur les maux (m-a-u-x) de l'école soient énoncés: l'école forme des nuls, le désastre d'EVM, les Vaudois très mal classés dans l'enquête PISA, l'école forme des chômeurs, etc.. C'est presque une incantation, comme si, à force d'entendre et de lire ces mots (m-o-t-s), les professionnel-le-s de l'école, les parents, les élèves, voire la société entière, devaient y croire. Dans ce contexte, ils sont bien courageux nos élèves de continuer à fréquenter l'école et à s'y appliquer. L'école devient un « objet de convoitise » des différents milieux socio-économiques qui se penchent sur elle pour l'évaluer et lui dire quoi faire, en lui demandant tout et son contraire : inculquer des savoirs, mais aussi cultiver les valeurs et les comportements en société. Les uns la veulent sélective, les autres formative, les uns demandent de la discipline stricte, les autres - ou les mêmes - d'assurer un lieu où leur enfant est heureux. Arrêtons-là cette liste manichéenne.

Je suis convaincue qu'il faut instaurer – ou instaurer à nouveau - la confiance. Autorités, parents, enseignants et monde économique nous sommes tenus de nous atteler à construire ce que certains appellent un climat éducatif favorable. Ce climat éducatif favorable qui semble être l'atout des cantons et des pays qui se situent dans le haut du classement de l'enquête PISA. Un climat éducatif qui doit permettre d'enseigner dans la sérénité.

Béatrice Engeli - août 2013


« L'école est un lieu d'une extrême richesse. Pour l'enseignant, pour les parents, pour l'enfant lui-même, elle est d'abord le lieu d'un savoir qui s'acquiert par le biais d'interactions… L'école est un lieu d'expérimentation de stratégies d'adaptation à d'autres enfants, à des adultes, à des locaux, à des modes de penser et d'agir plus ou moins différents de ceux de la famille… C'est un lieu de vie collective avec le plaisir de découvrir, d'apprendre, de partager, de faire ensemble ; un lieu qui présente aussi des contraintes, des frustrations, des conflits… L'école est une microsociété avec la richesse et la complexité de toute vie sociale. »
Jacques Fortin (2001, Pédiatre en santé publique et professeur en sciences de l'éducation).

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Dernière modification de cette page le 29.08.2013

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